Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Arthémix

Arthémix
Derniers commentaires
1 juin 2006

L'odeur...

73l'odeur de vrais, c'est téllement plus plaisant que l'odeur du mensonge...

A  partir d'aujourd'hui, sur Arthemix, c'est une odeur de vrais qui vas planer sur le blog, une de ces odeurs qui marquent pour longtemps les narines, qui violent la mémoire olfactive, trop longtemps habituée à se nourrir d'odeurs suaves et discréttes, artificielles, reconnaissables entres toutes...

l'odeur du napalm au petit mâtin, un parfum haïssable entres tous, une marque indelébile de la "puissance industrielle, aux service de vos nerfs"...

c'est pour tout à l'heure, serrez les dents !

Publicité
21 mai 2006

Nouvelles destinations...

Je ressent plus que jamais l'envie de m'exprimer librement, sur ce "journal du Web", d'autant plus que j'en ai assez de voir autour de moi des individus dénués de scrupules, et par la même de bon sens artistique, se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas, à savoir, des poètes, c'est agaçant, c'est obscéne, vulgaire.

Et ils me traitent de "vulgaire"...mais comment appeler un bobo qui, par manque et faute de classe la plus infime, se complaît dans la vulgarité, la suffisance, le "quand à soi", l'auto satisfaction ?

Ils mentent, mais ils se mentent à eux mêmes, et c'est bien là la pire des situations, le mensonge finit toujours par rattraper le menteur qui l'engendre, il le ronge, le détruit petit à petit, comment appeler une vulgaire lopette farcie de préjugés, qui prétend en imposer à un assassin de tout préjugé conscient de sa qualité d'assassin , on appelle celà, tout simplement un menteur, plus que jamais, je hais ce mensonge.t_mb___apocalypse_now

19 mai 2006

La chair de Dieu...

En me promenant sur le Web, je suis récement tombé sur un article publié sur le blog d'un pornographe de renom, John-B-Root, dans lequel il cite ces deux phrases, que je trouve admirables : "La pornographie est un dépliant touristique ou l'on vous montre un pays merveilleux, hors du commun, et dans lequel vous n'arriverez jamais", et, plus loin, "la vision d'une femme à poil est pour un pornographe, une preuve irréfutable de l'éxistence de Dieu"...ami6

J'ai toujours, dans ma démarche artistique, été tiraillé entre ces deux courants, l'érotisme et l'art sacré, et je suis plus que jamais aujourd'hui persuadé qu'ils ne font qu'un, que l'érotisme n'est que l'approche de ce que je nommerais "la chair de Dieu"...

J'imagine déjà les réactions outrées, surtout à l'heure ou l'on nous matraque médiatiquement avec la sortie sur les écrans de cinéma de "Da Vinci code", de celles et ceux d'entre vous qui pensent, et c'est bien leur droit, que Dieu n'est pas une incarnation, qu'il est pur esprit, et que la vérité même de cet ésprit nous échappe, de par sa nature divine...mais la finalité de l'amour, humainement vécue, n'est elle pas cette formidable et inventive cerémonie qu'est l'acte sexuel, et qui, chez l'espéce humaine, prend bien souvent toutes les apparences, de par sa confidentialité, d'un rituel sacré ?

Combien de fois ne se sent on pas proche de Dieu, aprés ou avant l'acte...ou pendant ?

J'ai cherché, à travers l'onirisme métaphisyque érotique, à transmétre cette vision du divin, et je me rend compte, aprés coup, que pour moi, la vue d'une "femme à poil" est une preuve de l'existence de Dieu...c'est sûrement pour celà qu'elles sont si présentes dans mes toiles.

4 mai 2006

jamais !

"Ne jamais renoncer"...cette phrase résonne avec force dans mon esprit, à un moment de ma vie ou j'ai l'impréssion, tout d'un coup, que tout est "mort", inanimé, autour de moi, autour de mon existence...monk9

la peinture, (ce thérme même m'exaspére), un art mort...celle que j'aime, enterrée pour de bon, livrée aux spéculations de quelques charognards, pour sa valeur archéologique...uniquement.

C'est tant mieux pour moi, et c'est, une fois de plus, une grande leçon de sagesse, d'humilité, j'attendais donc quelque chose ? il n"y a rien a attendre, rien a espérer d'autre de la pratique, aussi assidue soit elle, que la mise en évidence de son orgueil et de son égo, un point c'est tout.

L'âme de tout un chacun n'a pas besoin de peinture pour vibrer,pour rire,pleurer, la peinture, ce n'est jamais qu'un simulacre, un rituel qui fige et transcende le fait de vibrer, de rire, de pleurer, mais il existe quantité de rires différents, même si ils ne font qu'un seul et même éclat...rendre à chacun de ces rires, de ces pleurs, de ces émotions, son éclat si intime, si particulier, c'était bien là le but que je m'étais fixé, au début...au début de quoi, en définitive, le simple fait d'agir, de "pratiquer", se suffit à lui même, "ne jamais renoncer", un point c'est tout.

1 mai 2006

Moi je !

C'est officiel, et on en parle à la télé...un grand événement artistique, François Pineault installe ses "Collections" dans un Palais Vénitien, le super mécène voit son rêve s'accomplir, empêché qu'il était de le faire à Boulogne Billancourt, sur l'ancien site industriel des usines Renault...pt_pinault_ent_lead__200x263

Cet homme a un amour immodéré de l'art, il le prouve en étant, entre autre possesseur des pompes funèbres artistiques "Christie's", qui en assurant la vente d'oeuvres d'artistes morts ou portés disparus, et dont il méprise certainement la valeur artistique, lui assurent des bénéfices très conséquents (question de valeur...)

Pourquoi, aujourd'hui, un homme comme François pineault éprouve ce besoin de collectionner de l'art, d'acheter des oeuvres, parce que les oeuvres d'arts sont encore les seuls objets à caractère unique, à une époque ou tout est multiplié à l'infini ?

Alors, collectionner des oeuvres serait un moyen de se démarquer du reste des consommateurs qui ne possèdent que du fabriqué sous licence...une manière d'être soi même unique, différent, d'ailleurs, la génération "Pineault" de collectionneurs apprécie plus que tout l'art contemporain dit "intransigeant", c'est art autiste qui, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, est vide de tout sens, coupé du réel, du reste du monde, qui n'est plus le reflet de la moindre émotion, un art qui est le miroir séducteur dans lequel on peu contempler, jour après jour, son ego surdimensionné, peu importe qu'une oeuvre soit moche, ego, lui, est toujours très beau...et puis, être coupé du reste du monde, n'est ce pas là le plus important ?

Ce monde sensible, qui a mal, froid ou trop chaud, qui pousse des cris de désespoir, ou de jouissance, c'est foncièrement dégoûtant, alors qu'un "cadavre" de mobylette accroché à dix mètres de hauteur, dans le salon d'un palais Vénitien du XVIIiéme, ça ne crie pas, ça n'a plus d'odeur...et puis, cela permet d'affirmer sa volonté de puissance, sa volonté d'imposer ses vues, de marquer de son empreinte une demeure du passé, une façon d'humilier et d'enterrer ce passé, de le réduire à l'état de compost ou poussent les fleurs sans couleurs et sans parfum de l'ordre nouveau de nos super mécènes d'aujourd'hui...

Un petit con dans son beau costume impeccable, pose fièrement devant la caméra du journal télévisé, il s'exprime en anglais, ( la langue officielle des "civilisés"), sur une chaîne Française pour nous dire :" quand je vois le canal se refléter dans ce "chien ballon" ( un animal grossièrement bâtit avec des ballons gonflables aux couleurs chromées, tels que ceux que l'on trouve à la foire du trône), j'ai l'impression être dans une toile telles que celles qu'aurait peint Canaletto...et ça, c'est extraordinaire !

Heureusement qu'il ne s'agit là que d'une impression personnelle, ensuite, rien ne permet de savoir ce qu'aurait peint Canaletto...au XIXieme siècle, la grande finance s'est distinguée en jetant aux orties la plupart des oeuvres des plus grands artistes, leur préférant la médiocre production des académistes, qui flattaient son ego et son orgueil, en croyant avoir la démarche inverse, ou, tout du moins, en voulant à tout prix le faire croire, grâce à des médias achetés et incapables d'objectivité dans leurs jugements, elle fait exactement la même chose, en pire, aujourd'hui...tant que les écoles d'art continueront de former autre chose que des artistes sensibles, et formeront à la place des petits tyrans hystériques et égoïstes, les super mécènes comme François Pineault trouveront dans leurs "Productions intransigeantes" matière à satisfaire leur super ego, de fait l'art contemporain n'a plus rien d'"intransigeant".

Dernier détail, d'importance, notre super mécène est si peu sur de son goût artistique, qu'il ne fait pas lui même ses courses, quelques larbins sont chargés de choisir à sa place !

Publicité
24 avril 2006

La dame en noir

jeune_femme_en_noirvoici un autre nu dans le même ésprit que celui que je vous présentais hier.

Le décor est, là aussi, réduit au minimum, tout comme la palette de couleurs, ce qui permet d'aller à l'essentiel, tout l'éffort est porté sur l'éclairage du modéle.

La photo n'est pas d'une trés grande qualité, aussi, le bouquet à gauche n'apparaît qu'a moitié, et le sujet est lui aussi cadré plus court en bas de l'image.

Celà n'a qu'une importance relative, car la toile est inachevée, il reste quelques retouches a faire sur la partie de gauche.

23 avril 2006

opium

aprés la présentation de l'oeuvre qui precéde, j'éprouve le désir de publier le texte qui m'a inspiré, je l'ai écrit exactement à la meme période, je l'avais publié sur un precédent blog MSN, mais celui ci a fait l'objet de censures, et a été arbitrairement suprimé...bonne lécture !femme_en_levitation_jpg

Opium

Le tic tac têtu de la pendule égraine des secondes mollasonnes qui se lancent à la poursuite de paroles plus vives que le temps, elles sillonnent mon esprit comme autant de serpents d’eau, à l’embouchure du grand fleuve de mon âme….

Je poursuis de mes yeux assis tranquillement derrière le lourd rideau de mes paupières la vision fugitive d’une danseuse d’étoiles, qui jongle avec mes émotions de feutre…

Depuis que je l’ai absorbé, l’essence méme de mon âme, je redeviens, l’espace d’un instant, le maître incontesté de ma destiné, et de toutes les destinées du visible et de l’impalpable…

Dans ce songe incolore, tout n’est que précision, justesse de jugement, jugement sans sentence aucune, plénitude…ronde des astres au grés de mon caprice, caprice justifié…

Des mots subtils et murs comme des fruits de paradis franchissent à peine la barrière de mes dents, pour énoncer des vérités trop réelles et bien trop vrais, mais cette foi, elle ne blessent pas le délicat tissu de mes illusions, je les ai tués froidement, pour une maîtresse qui a pour nom la raison, et qui m’a rendus déraisonnable…méme le spectre immonde et odieux de la douleur me craint, je l’ai apprivoisé, il se tapie désormais dans une cache obscure dont l’entrée est jalousement gardée par l’enchevêtrement de mes nerfs apaisés…

Sous la voûte a l’architecture majestueuse de mon esprit, le calme, le luxe ont élu domicile, à jamais…la sagesse, la beauté sont leurs muses d’un soir, d’une nuit…

Une nuée de fourmis carnivores dévore avec gourmandise mon écorce de chair, je les chasse et les extermine sans relâche du bout de mes ongles de verre…

Une ondée tropicale ruisselle doucement sur ma nuque, mes tempes, elle abreuve mes rêveries d’un autre temps, me lave de toute angoisse, de tout les frissons de la peur que m’inspirait mon ombre, je viens à peine de l’épouser…par amour…

D’un pas absent et digne, je me lève et gagne la fenêtre cette ouverture vers les illusions méprisables et visibles de ce monde, je perçois très précisément le ronflement mécanique et désordonné du cœur d’acier d’automobiles que j’aperçois bientôt, mutilant et déchirant de leur membres ronds de gomme sombre le visage argenté de flaques d’eau, sans un cri, les cicatrices se referment doucement après chaque passage de ces bourreaux des temps modernes, mes yeux emportent mes pensées le long du chemin d’asphalte, vers un pays au parfum d’épices, que c’est beau, un pays ou des éléphants sont les oracles des destinées de l’humanité ! je me glisse, imperceptiblement, à la faveur de la pleine lune, sous les voûtes de pierre veinées des racines géantes de palétuviers centenaires, dans les entrailles du palais d’Angkor.

23 avril 2006

La nudité des corps...

jeune_femme_le_soirVoici une oeuvre que j'ai réalisé il y as de celà quelques mois...j'ai toujours aimé peindre des nus, comme le dit le personnage principal de l'oeuvre de Lucino Visconti, "le guépard", inspiré de l'oeuvre de Tomaso di lampedusa, la nudité des corps est bien plus innocente que la nudité des âmes...

Ce qui change reélement dans ce travail, par rapport aux precédent, c'est l'extréme simplicité avec laquelle l'éspace de la toile est occupé, je ressentait le besoin de retourner aux sources des grands maîtres, et je me suis donc donné pour régle de meubler le moins possible l'éspace, toute la force de l'oeuvre devant résider dans l'éclairage de la jeune femme, et dans le rapport des volumes et des masses, avec une palette des plus réduites.

J'ai cherché a restituer l'atmosphére d'une fin d'aprés midi, en été, ou sous des latitudes tropicales, et j'avoue trés sincérement que le résultat, même aprés quelques mois, reste fidéle a ce que je j'attendais...cette oeuvre connaît un succé grandissant, c'est amusant, maintenant que j'ai pris la décision de ne plus métre mon travail sur le marché de l'art, lassé que je suis par la bétise et l'ignominie des maquereaux d'artistes !

Et que dire du public d'amateurs, angoissés à l'idée de passer pour des cons parce qu'ils n'encensent pas la derniérre création d'un médiocre hyper médiatisé...tout récement, un homme me faisait l'éloge de son fils comme d'un grand poéte, à propos d'une chansonnette qu'il avait écrite, il étalait sans limites son admiration pour ce fils qu'il avait jugé des années auparavant bon à rien, celà m'a fait plaisir pour le fils, et celà m'a rendus amer, car si il me connaît depuis plus de vingt ans, il n'a jamais porté un seul regard sur mon travail, il n'y a jamais décelé la moindre poésie, et d'ailleurs celà ne l'interrésse absolument pas, je suis donc bien certain que nous n'avons pas les mêmes goûts, ni les mêmes sensibillités.

6 avril 2006

La mort lente

Dans notre societé, ou la spéculation est devenue une nouvelle liturgie, et ou les hypermarchés sont devenus les cathédrales ou les fidélles s'entassent pour entendre la messe, les jours de fétes religieuses que sont les dates de promotions des produits bon marché, il est normal d'investir sur l'art comme on investi sur le café ou le manganése, bien sur, au meilleur prix.

Il est donc évident que la part qui revient à l'artiste doit être, dans la mesure du possible, la plus réduite qui soit, il suffit pour celà, tout simplement, d'attendre patiemment son trépas, l'engouement pour les artistes morts, par des amateurs "morts" vivants s'explique de cette façon...les artistes vivants peuvent éventuellement participer a la vie "religieuse", ils ont en effet la possibilité de décorer les "entreprises", c'est à dire d'accrocher leur oeuvres là ou la moquette est abimée, ou là ou le mur mériterais d'étre repeint...nous sommes, je le pense trés sincérement, vraiment en train de "toucher le fond" de l'abîme.

Je me demande si la prolifération de zombies qui décident du devenir de l'humanité est due au fait que nous avons, de gré ou de force, adoré durant des siécles en occident, un dieu mort, torturé et supplicié, le sadomasochisme est la négation de la vie, la négation de la liberté de jouir librement, il assimile le plaisir à la mort, et les artistes aujourd'hui sont devenus les "soumis" d'une petite troupe de "dominateurs", dont on sait, comme toujours, qu'il suffit de leur coller une bonne paire de baffes, pour qu'ils s'écroulent en pleurnichant, minables et pitoyables, je plains sincérement, celles et ceux qui n'ont d'autre solution que de rester "soumis"...

la_fesse_jpg1

3 avril 2006

Le marcheur au paletot de plomb

L’une de mes promenades favorites, lorsque je me rend à Paris, consiste à descendre la rue de la Roquette, jusqu’à la place Voltaire, ou se trouve la statue de Léon Blum, cette statue stimule terriblement ma veine créatrice, et cette promenade est toujours un moment délicieux pour moi, elle m’inspire ce texte…

Léon le marcheur au paletot de plomb.

Quand l’autobus soixante neuf, dans un énième effort, grince de tout ses freins à tes pieds, je me sent frissonner de plaisir, Léon, je sais que tu est là, tu attend comme chaque jour et chaque nuit les passants aveugles qui t’ignorent et te contournent, moi, je frémis d’impatience d’apercevoir ta mince et frêle syllhouétte, dans un soupir gras et caoutchouteux, l’autobus entrebâille ses lèvres aux carreaux chargés d’empreintes de doigts à jamais digitalement anonymes, je m’extrais du véhicule collectif dans une bousculade de corps étrangers, ma bouche aspire l’arôme de bitume chargée de semelles fébriles et gourmandes…

Je m’approche doucement de ton socle de pierre, le contourne, enfin, je lève mon regard vers ta statue, et je frémis de sentir tout le poids de ta stature élancée vers le marais urbain, Léon…

Que tu as l’air déterminé drapé dans ta dignité de bronze, ton front têtu perce à jamais l’espace grisâtre du matin, tes frêles épaules se moquent de tout le poids immense des souffrances collectives qui habitent, prisonnières, ton paletot de fer gelé…

leondes_rtique

De ton pas immobile, tu t’élances courageusement à l’assaut de l’ultime rempart du geste sans mouvement, de l’intention inutile, de la parole sans son, du rêve avorté, ton immobilisme est la réponse dynamique et constructive à l’agitation d’un peuple mécréant, rassasié de soldes et de beignets garnis, qui s’offre sans retenue à la voracité du métropolitain…

Mes yeux durs s’amollissent et se liquéfient quand mon regard plonge dans tes lunettes de métal opaque, aveugles et verdâtres, elles reflètent toute l’agitation de ton âme minérale et pétrifiée, mais que t’ont-ils fait Léon ?...Léon ! Léon ! C’est toute la liesse d’un front fondu, dur et volontaire, populaire et bon enfant qui guide tes pas figés vers un avenir de retour en arrière, de par la volonté d’un artiste mandaté au service d’un fondeur d’illusions…

Il ne pourra jamais empêcher le vagabondage d’une libre bulle d’air chaud qui sillonne tes méninges de plomb glacée, rien ne peut empêcher désormais ton inébranlable volonté de marcher infatigable vers ta destinée monolithique et figée, mes pupilles gourmandes de vide remplis d’images et de couleurs contemplent le désordre subtil des déjections volatiles qui ornent,  telles une tignasse de savant fou, ta boite craniéne ferrugineuse et froide, comme une nuit sans rêve, sans cauchemar, sans espoir d’aucune sorte…

Je t’abandonne Léon, ton cache nez de fer te protége de l’odeur de tout les propos graciles et légers qui virevoltent dans le square qui porte ton nom, je me dirige d’un pas lourd de responsabilité vers la rue de Charonne, et les petites putains du boulevard Voltaire ricanent à mon passage, poussant d’une main volontaire les lourdes portes d’un bistro, leur estomacs repus de café crème et de croissants chauds.

Publicité
1 2 3 > >>
Arthémix
Publicité
Archives
Publicité