Question de temps

Il faut le temps pour bien faire, je dis celà parce que j'ai l'impression que mon travail n'avance que lentement,alors qu'en réalitée, j'y consacre le temps nesseçaire pour éviter le père,c'est à dire bâcler et camoufler les défauts de ce qui aurait pus être quelque chose de correct et de tout à fait présentable.

je suis de ceux qui aimeraient pouvoir consacrer jusqu'à un an à l'exécution d'une toile,en réalitée, seul le format de la toile joue une influence sur le temps que je consacre à une oeuvre, mais tout le monde,dans le milieux de l'art contemporain, ne partage pas mon point de vue:je me souviens de la conversation que j'ai eu ,un soir avec deux marchands de tableaux, l'un d'eux me disait que mon travail n'avait aucun intérêt à ses yeux,(je lui avais exposé mon point de vue), du fait que,en dépit des qualitées certaines de mes oeuvres,j'y passais beaucoup trop de temps pour qu'elles présentent un intérêt d'un point de vue commercial,puis il  me dit que Combas,dont il vendait les oeuvres avait le mérite de peindre une toile en l'éspace d'une nuit,ce qui nous améne à 365 tableaux par ans...

il se mit ensuite(déformation professionnelle,sans doute), à me tenir un discours tés lyrique sur la maniére de faire de Robert Combas,que d'ailleurs je ne me permettrais pas de critiquer, en ces térmes:"Il obéit à une envie de créer sous le coup d'une impulsion de génie,il prend une toile,il y travaille toute la nuit,et le lendemain,c'est terminé,c'est ça que veulent les gens,le public,et moi je me charge de leur faire comprendre que c'est ça le génie spontané,et ça marche!"

trés franchement,les arguments de ce monsieur sonnent creux,mais il est vrais qu'ils s'adaptent trés bien aux besoins de notre monde édoniste et superficiel ou le consommateur veux tout avoir,et tout de suite,il n'y as malheureusement pas que dans le domaine de l'art que cette culture de la performance fait des ravages, j'en veux pour preuve le nombre de traumatisme physiques,et psychiques liés à la pratique de sport de compétition,alors que le sport est censé fortifier et presérver le Corp(!), le nombre d'accidents mortels sur nos routes liés à la vitesse excessive en est lui aussi la preuve,et que dire de ces femmes et de ces hommes qui se retrouvent jetté(e)s à la rue aprés une vie professionnelle qui passe à la vitesse d'un supersonique pour finir par aller s'écraser dans les maréccages de la recherche d'emploi...

depuis l'avénement de l'aire industrielle,le monde est en proie à une véritableobscéssion de la vitesse,une accéleration sans précedent mais on confond ,je pense,vitesse et précipitation,la vitesse est quelquefois nesseçaire,la précipitation n'améne que des accidents regrettables, c'est ce que,finalement,j'ai dis à ce monsieur,il risquait un accident,et des plus graves,je pense en effet que vu l'état du marché de l'art et le créneau dans lesquels ce monsieur naviguait,il doit en ce moment avoir troqueé sa mercédes sport pour une 4l d'occasion, et comme je sais que sa femme était une grande romantique ,et d'une fidélitée à toute épreuve,surtout pour ces comptes suisses, il doit payer des pensions alimentaires,victime de la civilisation de la précipitation, ce qui n'est pas mon cas,heureusement.

Guillaume